Vous avez vu la dernière? Changement du côté du RSA en France. Tout commence avec cet amendement annoncé par Eric Ciotti le 28 septembre. Cette aide sera désormais conditionnée par une quinzaine d’heures de travail hebdomadaire.
Le problème n'est même pas l'amendement, ce sont les moyens qui supposent le RSA. L'existence d'aides sociales est tout à fait légitime, si elles sont conditionnées par le volontariat. C'est la base du droit naturel.
1. Les aides sociales financées par l'impôt sont un problème
1/ Violation de la propriété privée : les impôts, utilisés pour financer les aides sociales, sont une forme d'expropriation car elle ne suppose jamais le consentement des individus.
2/ Inefficacité bureaucratique : les mécanismes étatiques sont moins efficaces que les solutions de marché en raison des coûts bureaucratiques, de la lenteur induite par son côté très procédurier et de la corruption.
3/ Création d'une dépendance à l'État : les aides sociales sont un instrument du pouvoir. Les hommes d'État s'en servent pour créer une dépendance. Produire en masse des "assistés" de l'État permet de former une clientèle électorale fidèle.
4/ Encouragement au vol : la mise en place d'un système d'aides sociales incite de plus en plus d'individus à profiter du "butin" qu'est l'argent public, amplifiant les coûts pour les producteurs de richesse.
5/ Augmentation de la préférence temporelle: les aides sociales influent aussi sur la préférence temporelle des individus.
Ils seront incités à privilégier une aide financière immédiate et garantie par l'État plutôt que de rechercher un emploi ou entreprendre.
Aussi, les aides sociales ralentissent l'investissement et l'épargne car les individus qui en bénéficient étant précaires, ils ne peuvent rien faire d'autre que dépenser cet argent récolté dans des biens/services de premières nécessités pour survivre (nourriture, logement).
Ce phénomène engendre une société plus impatiente et consumériste, moins encline à planifier et à investir pour l'avenir, et par conséquent, moins prospère sur le long terme.
6/ La majorité ne fait pas le droit de propriété: même si une majorité vote en faveur des aides sociales, cela ne les rend pas automatiquement légitimes.
2. Le système de solidarité légitime libertarien
1/ Stratégies de mutualisation: les mutualités, les coopératives, les caisses privées ou autres organisations basées sur le volontariat pourraient voir le jour pour répondre à des besoins spécifiques.
Ces structures pourraient offrir des assurances, des aides financières ou d'autres formes de soutien à leurs membres.
2/ Assurances privées: un autre pilier de la solidarité dans une perspective libertarienne serait le marché de l'assurance privée.
Les individus pourraient souscrire à diverses assurances pour se protéger contre les aléas de la vie.
3/ Charité & liens naturels: en l'absence d'interventions étatiques, les communautés locales auraient un rôle plus important à jouer.
Les familles, les voisins, les églises et autres groupes pourraient s'entraider de manière organique. Les individus, quand ils ne sont pas taxés de force, sont bien plus enclins à donner de leur propre gré.
4/ Réduction structurelle de la nécessité d'aides: au sein d'une société libre, bien que des formes d'aides volontaires puissent exister, son architecture même serait conçue pour minimiser progressivement le besoin d'une telle assistance.
Plus une société est libre, plus elle a le potentiel d'être prospère. Dans un contexte où les individus ne sont pas entravés par des interventions étatiques, les marchés peuvent fonctionner à leur régime normal, générant richesse et opportunités pour tous.
Cette prospérité croissante signifie que de plus en plus d'individus peuvent subvenir à leurs besoins grâce à leur travail.
De plus, en l'absence d'aides sociales garanties par un État, il n'y a aucune incitation pour les individus à opter pour l'inaction ou la dépendance.
Ils sont poussés à participer activement à la vie économique, à se former, à innover et à tout faire pour apporter de la valeur. Ainsi, au lieu de dépendre d'une aide extérieure, la plupart des individus seraient auto-suffisants, renforçant ainsi la résilience et l'indépendance des communautés.
En somme, dans une société libre, non seulement l'assistance serait volontaire, mais la structure même de cette société rendrait cette aide de moins en moins nécessaire.
Enfin, j'attire votre attention sur le fait que le mot solidarité veut dire quelque chose. Comment pourrait-elle être autre chose que volontaire?
Toute aide involontaire n'en est pas une. Elle n'est pas le reflet d'un "effort national", mais celui d'un vol national.
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