De l’absence du droit naturel découle toujours l’arbitraire
Ne pas se faire défenseur du droit naturel revient à se mettre des claques.
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Savez-vous pourquoi les libertariens défendent avec tant d’ardeur la Liberté? Parce qu’elle se construit sur le principe inaliénable de la propriété privée, de laquelle découle la non-agression.
La Liberté repose sur un principe juste. Après tout, qui pourrait imaginer une société qui refuse le droit de propriété de soi, le droit de n'être ni volé ni agressé? Voilà ce qu'est le droit naturel.
Par ce seul principe juste, la Liberté devient un rempart face à l’arbitraire. Bien sûr, elle ne promet pas qu’il n’y aura aucune violence ni aucune erreur. Promettre, c'est déjà faire une projection: c'est déjà faire de la politique.
La Liberté est plus humble face au monde: elle permet simplement à chacun de bénéficier du droit naturel, bien universel, et seul principe existant pour faire vivre ensemble des gens qui l’ont décidé.
Là où ce principe manque, c’est bien la loi du plus fort qui peut s’imposer. Nous entendons souvent parler de « capitalisme sauvage », mais quoi de plus sauvage que l’omniprésence de l’arbitraire dans nos sociétés modernes, qui ont largement reniées le droit naturel?
La sauvagerie est dans ce camp: celui de ceux qui se servent sans demander, et qui écrasent au « nom de ceci ou de cela », souvent désigné comme l'intérêt général. La propagande moderne est si forte que nous avons digéré notre captivité: nous avons (pour certains) appris à aimer notre bourreau.
Pourtant, ce dernier a perverti la Justice: la règle universelle de droit naturel a été remplacée par les lois, les lois sont garanties par la violence légitime que le léviathan s'est octroyé, et sa domination se perpétue à travers le vol qu'est l'impôt.
Les principes justes étant alors suspendus, les « élites » choisissent ce que sera l’intérêt général: voilà le règne de l'utilitarisme forcené, de la tyrannie douce, du socialisme, de l'étatisme.
Là où le droit naturel fait défaut, les principes meurent et la violence s’infiltre partout, et pire: elle devient légitime. Ne pas défendre le droit naturel est toujours une gifle mise à soi-même.