Il y a un problème de compréhension autour de la notion de "croissance" et de ses implications dans le champ des idées.
La droite n'y échappe pas. Je vais essayer de clarifier en 4 points, sachant que mon propos est loin d'être exhaustif.
1/ Déjà, il faut bien voir que le monde économique est intangible/abstrait, que la valeur est subjective car reliée à chaque individu.
Prétendre à la notion de mesure objective de la richesse dans le champ social est déjà très surprenant pour moi...
Pourtant, tout le monde veut "mesurer la croissance". On présuppose toujours qu'il y aurait une forme d'objectivité là-dedans... ah bon?
C'est un problème de cadre épistémologique. J'y viens au 2/.
2/ Ensuite, qu'est-ce qu'y croît? Facile de parler de l'abominable "Croissance" avec un grand C, mais faudrait-il encore partir des bons indicateurs, non?
Merci alors d'arrêter avec le PIB. Supposer que l'État participerait à la création de richesse est une erreur.
L'État ne crée pas de valeur. Il vole, administre, redistribue. Il ne propose pas de services sur le marché libre, sinon la police ou la justice ne lui appartiendrait pas.
Il ne joue pas sa peau, il nous laisse jouer la nôtre pour mieux en profiter: c'est un parasite. Quand l'État va nous voler pour reconstruire les banlieues, le PIB va croître par exemple... la belle affaire.
Seul l'individu/l'entreprise (groupe d'individus volontaires) produit et échange. Lui-seul/elle-seule peut apprécier la valeur, subjectivement.
Parler de croissance n'a donc de sens que si le terme est replacé dans le giron individuel ou dans celui de l'entreprise car ces deux entités sont indépendantes et peuvent fixer elles-mêmes leurs critères...
sans rien demander aux autres, n'est-ce pas? 👀
3/ Plus basique, il y a encore des gens qui nous disent "qu'on gaspille des ressources en produisant", sans voir qu'on ne fait jamais que transformer le monde.
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Lavoisier, classe de 3ème (à mon époque haha).
4/ Enfin, les problèmes liés à la gouvernance. Là on se dirige vers l'utilitarisme politique.
Certains vont clairement s'appuyer sur les idées décroissantistes pour imposer "leurs trucs" aux autres (mesures, quotas, fiscalité etc).
Voilà dans quelle mesure on peut parler de la folie verte. Oui, elle sera un outil d'asservissement comme les autres. Non, je n'entends que rarement si ce n'est jamais de critique économique fondée sur la praxéologie à l'égard de cette droite pastèque (et des autres).
Je vais tout de même bouquiner le livre de Timothée Parrique, pour voir. Qui sait, peut-être aborde t-il les phénomènes sociaux sous un nouveau cadre épistémologique révolutionnaire?
À la lecture du sommaire, j'ai déjà quelques doutes, mais je ne demande qu'à faire erreur...
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